Aviation, forces terrestres en manoeuvre toutes dimensions

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Le 190e escadron de l’IAF, les forces terrestres pratiquent le combat multidimensionnel

L’exercice conjoint de mercredi, qui a eu lieu à la 210e division régionale près de la frontière syrienne (toujours avec option de passage de la fiction formatrice à la réalité pratique), a été suivi par le commandant de division, le Général de Brigade Roman Goffman.

Par UDI SHAHAM   31 DÉCEMBRE 2020 20:45

190e escadron de l'IAF.  (crédit photo: UNITÉ DE PORTE-PAROLE DE L'IDF)

190e escadron de l’IAF.(crédit photo: UNITÉ DE PORTE-PAROLE DE L’IDF)

Dans une nouvelle étape pour améliorer l’interopérabilité entre les forces terrestres et l’armée de l’air, le 190e escadron d’hélicoptères Magic Touch (doigté, « formule magique ») de l’ IAF et la 210e division Bashan (de la frontière syrienne) ont effectué un exercice conjoint mercredi.

Cela fait partie d’un effort inter-armées visant à créer un champ de bataille multidimensionnel, dans lequel tous les éléments de combat – de l’espace en passant par les airs et le sol aux forces souterraines – afin qu’ils «parlent tous le même langage», comprennent l’objectif commun et vont engager les cibles le plus rapidement possible.

 L’exercice s’est concentré sur deux scénarios : le premier est une attaque qui éclate dans la zone et toutes les forces disponibles doivent se rendre le plus rapidement possible sur les lieux et engager l’ennemi. Un tel scénario s’est produit il n’y a pas si longtemps. En juillet, une escouade syro-iranienne a tenté de faire exploser un engin explosif improvisé (EEI) près de la frontière syrienne. L’attaque a été contrecarrée quand les forces se sont précipitées sur les lieux et ont tiré sur l’escouade en approche.

Bien que la menace n’ait pas été éliminée par un hélicoptère, un hélicoptère est arrivé sur les lieux et a participé à l’opération. L’incident a mis en évidence à quel point la disponibilité opérationnelle de toutes les différentes forces disponibles était cruciale pour faire le travail.

Le lieutenant-colonel D., coordinateur de la puissance de feu de la 210e Division, a déclaré au Jerusalem Post que «dans ce cas, nous avons vu comment une force est arrivée sur les lieux en premier, puis une autre, puis les suivantes – et nous l’avons terminée lorsque nous avons triomphé. «C’était un incident classique dans lequel nous devions nous connecter entre différents éléments», a-t-il déclaré. «Si nous parlons d’une bataille multidimensionnelle, c’est un exemple de ce genre. Nous avons dû relier le poste d’observation au sol grâce aux* forces de l’IAF en vol ; connecter les bataillons d’infanterie au drone qui opère dans la zone; et tout cela – en peu de temps après un incident interrompant brusquement la routine, et pour créer une image cohérente que tous respecteraient.

 Le deuxième scénario pratiqué était celui d’une attaque lancée contre l’ennemi, et tous les éléments de combat se sont exercés à créer un langage et une compréhension mutuels de l’objectif.

9Le lieutenant-colonel D. a ajouté que les visites mutuelles des différents éléments, en ce sens, ont aidé à comprendre le plan de combat et ont rendu la force conjointe encore plus puissante.

«Lorsque nos commandants sont montés dans les airs avec les hélicoptères, ils ont ressenti et ont vu ce que les pilotes ressentent et voient», a-t-il dit.

«Lorsque nous parlons de coopération et d’unir nos forces, c’est le plus haut niveau possible.

«Je peux dire que le service de coordination de 0a puissance de feu de la 210e division se situe à un haut niveau de connectivité avec l’IAF – et en particulier avec le 190e escadron», a-t-il ajouté.

Le commandant du 190e Escadron, le lieutenant-colonel. Y., qui faisait partie intégrante de la direction de l’exercice, a déclaré au Post que l’un des principaux objectifs de cet exercice était non seulement de raccourcir le temps d’engagement avec des cibles, mais aussi de créer une confiance mutuelle entre les forces aériennes et sur le sol.

«J’essaie de créer la confiance avec l’autre partie et de leur faire sentir que je suis là pour eux chaque fois qu’ils ont besoin de moi», dit-il.

«Après avoir créé cette confiance fondamentale, nous pouvons élaborer des plans mutuels qui feront avancer le partenariat et feront de nous de véritables partenaires, et pas seulement une force d’assistance.

Par cela, le lieutenant-colonel. Y. a laissé entendre que la capacité des hélicoptères sur le champ de bataille peut être multipliée quand on leur donne la possibilité de se lancer, et c’est la raison pour laquelle ces types d’exercices sont essentiels pour améliorer les capacités de combat des branches armées.

«Tout comme les autres forces terrestres – comme la force d’observation et la force de maintien – ont leur capacité d’être indépendantes sur le terrain pour faire leurs propres choix et pour conseiller au reste ce qu’il convient de faire ensuite, [la confiance qui s’instaure lors d’un tel exercice] nous rend plus indépendants et plus impliqués dans une action commune », a-t-il déclaré. Le lieutenant-colonel. Y. a également parlé de la puissance de feu des deux hélicoptères qui accompagnent une force terrestre et du fait qu’elle est égale à la puissance de feu d’un bataillon d’infanterie.

«La puissance de deux hélicoptères est un énorme ajout à une force de manœuvre», a-t-il déclaré. «Chaque obus est comme une grenade. Cinquante obus en trois secondes est une aide importante pour un commandant de compagnie sur le terrain. » 

jpost.com

Adaptation : Marc Brzustowski

Un commentaire

  1. Bonjour.
    Avec l’ensemble des dispositifs déjà existants, comme à venir, des forces aériennes et de l’espace, la place du combattant individuel (même fortement et très bien instruit, tout comme très bien équipé..) devient peau de chagrin sur l’échiquier du champ de bataille, même si « virtualisé », tout comme en cartographie tout court, sans oublier tous les drones et drones armés surtout !..
    Mes meilleurs voeux pour cette Nouvelle Année 2021 à vous et à toute votre famille, comme à vos proches et vos amis, respectueusement..Denis.

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